ASCASO Francisco Ascaso Abadia
Le 4 juin 1923, à Saragosse (Espagne) Francisco Ascaso et Rafael Torres Escartín membres du groupe "Los Solidarios" aidés des militant(e)s Juliana López et Esteban Salamero abattent l'archevêque-cardinal don Juan Soldevila Romero et le religieux qui l'accompagne en les criblant de balles alors qui circulaient dans une automobile. Le Cardinal Soldevila était en fait le principal financier et recruteur des pistoleros du patronat et du syndicat libre (jaune) de Saragosse et tirait finance des maisons de passe et des boîtes de jeux.
Le 2 juillet 1926, à Paris, la police 
	française annonce avoir déjoué un complot visant à assassiner le roi d'Espagne 
	Alphonse XIII (qui doit être reçu en visite officielle en France), et avoir 
	arrêté (le 25 juin), les anarchistes espagnols
	Franscisco Ascaso,
	Buenaventura Durruti, et 
	Gregorio Jover.
	L'Espagne qui les accusent de vols et assassinats, mais aussi l'Argentine 
	(pour des "expropriations") réclament aussitôt leurs extradictions. Mais les 
	anarchistes français se mobilisent et notamment Louis Lecoin qui se démène 
	auprès de la classe politique française pour éviter qu'ils ne soient livrés 
	à leurs bourreaux. Les trois anarchistes sont jugés à Paris le 17 octobre 
	1926, ils revendiquent fièrement avoir eu l'intention d'enlever le roi pour 
	provoquer la chute de la monarchie en Espagne. Ils sont finalement condamnés 
	à 6 mois de prison pour rébellion, faux passeports, port d'armes prohibées 
	et infractions à la loi sur les étrangers. Ils ne seront libérés qu'en
	juillet 1927.
Le 21 juillet 1927, à Paris, réunis dans un restaurant par le "Comité International de Défense Anarchiste", Ascaso, Durruti et Jover font un banquet pour fêter leur libération des geôles françaises, après le complot contre le roi Alphonse XIII. Outre leurs familles, ils sont entourés d'une trentaine de militants tels que Sébastien Faure, Nestor Makhno et Louis Lecoin (le véritable artisan de cette libération).
Le 18 janvier 1932, en Catalogne, dans la région minière du Haut Llobregat, à Berga, Cardona, Fijols, Sallent, Suria, le communisme libertaire est proclamé. Le gouvernement mate l'insurrection en une semaine. Une centaine de militants seront déportés à Rio de Oro, dont Ascaso et Durruti.
Le 20 juillet 1936, Barcelone, à 13 heures, 
	la caserne Atarazanas où s'étaient retranchés les derniers factieux tombe 
	aux mains des ouvriers. Mais les pertes humaines sont importantes,
	Francisco Ascaso y trouve la 
	mort, touché par une balle en plein front. Il fait partie des trois mille 
	autres révolutionnaires qui durant ces journées donnèrent leur vie pour que 
	triomphe la révolution sociale.
	Cette journée, où tout devient possible, se prolonge dans la fête 
	révolutionnaire, hommes et femmes libérés des servitudes du vieux monde 
	marchent ensemble vers un autre futur harmonieux et solidaire.