Le 31 octobre 1892, naissance de Maurizio GARINO, à Ploaghe (Sardaigne).
Militant anarchiste italien.
A Turin, il travaille d'abord comme menuisier puis comme mécanicien modeleur. En 1908, il milite au sein des jeunesses socialistes, mais il évolue rapidement vers l'anarchisme et fonde à Turin, en 1910, le Cercle d'Etudes Sociales Francisco Ferrer. Membre du "Groupe libertaire de Turin de la Barriera di Milano", il participe alors à toutes les luttes sociales et antimilitaristes, notamment durant le mouvement antiguerre d'août 1917 qui sera violemment réprimé. Militant syndical à la F.I.O.M (Fédération des ouvriers métallurgistes), il prend part, avec Pietro Ferrero, à l'organisation de la grève dans la métallurgie à Turin, qui débute le 27 mars 1920. Pour briser le mouvement, les autorités arrêteront de nombreux militants dont Garino (le 14 avril). Mais c'est en tant que théoricien anarchiste qu'il apporte sa contribution la plus importante, avec son rapport sur les Conseils d'usine et entreprise qu'il présente lors du Congrès de l'Union Anarchiste Italienne à Bologne début juillet 1920, rapport qui est publié dans "Umanità Nova", "La conviction que nous sommes finalement à la veille d'une transformation sociale qui, si elle ne nous mènera pas à la réalisation des postulats les plus importants de l'idée anarchiste, déblayera certainement le terrain pour des conquêtes ultérieures".
Fin août, éclatait le "mouvement d'occupation des usines", mouvement révolutionnaire auquel il prendra naturellement part, comme il prendra part à la lutte antifasciste contre Mussolini.
Il est mort à Turin en 1976.